dimanche 29 juin 2014

Sandwich ou tartinade estivale de la fin juin au kale et capucine



Quand il fait chaud comme aujourd'hui on a pas vraiment envie de manger chaud ou faire chauffer le poêle. Mais c'est pas encore tout à fait le temps des tomates, alors pas de sandwich aux tomates. Pas de sandwich aux concombres non plus.

Alors qu'est-ce qu'on fait?

2 pots 250ml de tartinade de jambon sont mis au frigo en milieu d'après midi.

À l'heure du repas on va chercher de quoi faire une sandwich estivale de la fin juin:

-Des feuilles de kale (ici le le "Red russian", c'est celui essayé au potager cette année qui fait belle figure en ce moment)
-Quelques branches de persil
-De l'oignon (Red of Florence)
-Des fleurs de capucine (Princess of India choisi pour leur couleur rouge orangée, oui j'aime le orange)
-De la moutarde ou de la mayo au choix

On coupe en morceaux, on mélange tout ça et hop entre 2 tranches de pain.

Pour dessert:
Des raisins et des cerises congelés c'est du bonheur!

Tchin 

;)


vendredi 27 juin 2014

Fourchette modifiée pour dénoyauter les cerises, l'outil indispensable pour la corvée de cerise



Un outil simple et banale, mais à quel point apprécié: la fourchette modifiée pour dénoyauter les cerises!

Le tout a commencé il y a 2 ans... Les cerises n'étaient pas dispendieuses (je les avais eu à 0.56$/lb) J'avais mon dénoyauteur à cerise manuel de type "pince" un peu comme ceci. Mais j'en avais un seul et je m'étais un peu lâché lousse dans l'achat de cerise vu le prix. Mon homme s'était porté volontaire pour m'aider à dénoyauter les cerises et s'était souvenu d'un truc pour dénoyauter les cerises posté sur le forum des conserves maison. (moi je n'avais pas zieuter le vidéo, alors je ne savais pas ce que c'était et son efficacité)

Pendant que moi j'utilisais ma "pince à dénoyauter" et que les grandes coupaient des cerises en demi pour le déshydrateur, mon chum est allé gosser 2 fourchettes modifiées pour dénoyauter les cerises. Il est revenu tout fier de lui et s'est mis à m'aider... Moi ben j'ai continué à utiliser "la pince à dénoyauter" sans vouloir essayer sa patente... Je me souviens lui avoir répondu un truc du genre: "non, non ça va j'ai mon dénoyauteur, j'ai pas besoin de ta fourchette." Il était disons déçu...

Mais, moi j'avais acheté vraiment beaucoup de cerise hein. 
Oui plusieurs caisses de 18 lbs en fait.

Et arriva ce qui devait arriver: ma pince à dénoyauter les cerises s'est brisée après ma première caisse.
Mais, moi j'avais acheté vraiment beaucoup de cerise hein. 
Oui il me restait encore plusieurs caisses de 18 lbs à processer.

Penaude je lui ai demander "c'était quoi sa patente de fourchette de chez pas quoi"... Vous auriez dû voir la satisfaction dur son visage, il avait fini par gagner! Il m'a donné une des fourchettes modifiées et j'ai commencé à l'utiliser. Ben vous savez quoi, c'est un vrai bijou cet outil pour dénoyauter les cerises! Plus jamais j'achèterai de dénoyauteur tellement la fourchette modifiée est efficace et coûte presque rien. On peut facilement s'en procurer 3-4 pour 1$ au dolo et se faire 4 outils pour une petite gang à rire et déconner en dénoyautant des cerises assis autour d'une table!

Mais il n'y a pas que le coût de l'outil qui est bien, il y a aussi son utilisation. Avec une pince à dénoyauter les cerises, on a toujours les muscles de la main et de l'avant-bras qui travaillent de façon désagréable. Il faut ouvrir grand la main pour bien empoigner le dénoyauteur et ensuite appliquer une bonne pression. Si ça va pour un petit bol de cerise, il en va autrement pour des caisses et des caisses de cerises. On a vite les muscles de l'avant-bras qui crient ouille-ouille-ouille. Avec la fourchette modifiée fini ce problème! On pique la cerise avec les 2 dents à crochet pour les glisser sous le noyau et on tire, le noyau vient tout seul avec un beau bruit de succion. La cerise reste presqu'intact. C'est vraiment moins exigeant pour l'avant-bras et beaucoup moins douloureux (et on peut faire plus de cerise!)



On peut même dénoyauter en gardant les queues de cerise si on veut faire des trucs jolis et décoratif. 



Il n'y a pratiquement pas de perte car le noyau sort bien propre sans morceau de fruit attaché à celui-ci. Avec d'autre dénoyauteur on perd souvent un disque de chaire de la grosseur de "la tige" qui pousse le noyau.

Côté efficacité, il y a 2 ans, j'avais des cerises de gros calibre. Je pouvais dénoyauter une caisse de 18 lbs en une heure. Dimanche dernier je me suis procurée 4 caisses de cerises de washington, le calibre étaient plus petit (11.5 à 12) il m'a fallu environ 2h par caisses de 18 lbs. Toujours est-il que côté efficacité ça me va la fourchette modifiée. Même avec les cerises de petit calibre, mes 4 caisses de dimanche dernier ont été fait dans la même journée et on pu être congelé (environ 85% en congélation) le restant fut transformé en cerise dans le sirop. Au prochain spécial je me prends d'autre caisse de cerise pour continuer le stock de l'année ;)



Côté conception et ajustement de la fourchette modifiée...

Les 2 dents extérieures rabattues sont plus confortables si elles ne se retrouvent pas dans la paume de la main. On portera alors attention à les faire du bon côté surtout si on veut processer plusieurs caisses de cerises. Quand mon homme a fait ses 2 premières fourchettes en 2012, il n'avait pas porté attention à ce détail et par hasard il en a fait une d'un côté et une de l'autre. 

Autre détail, la longueur des "crochets" des 2 dents du milieu (celles qui se logent sous le noyau) doit être ni trop courte, ni trop longue pour un fonctionnement idéal. Avec des cerises de gros calibre, j'ai préféré celle avec des crochets un peu plus longs, avec les cerises de petit calibre j'ai préféré celle avec les crochets plus petits. 

Certain préfère avoir un angle à 90 degré pour les crochets, d'autre les veulent un peu plus proche de 75 degré... c'est à vous de voir votre préférence ou d'ajuster selon votre lot de cerise. C'est ce qui est beau de cet outil, on peut l'adapter au besoin.



Alors voilà, ça fait 2 ans que je veux partager ça sur le blog avez vous et c'est juste maintenant que je trouve le temps de l'écrire! Au moins on est au début de la saison des cerises et l'année semble prometteuse. Bon dénoyautage de cerises tout le monde ;)

mercredi 25 juin 2014

Le rythme des saisons avec les allium (ciboulette, ail, oignon, ect)

À force d'ajouter des légumes au potager qui s'agrandi, je finis par mieux retrouver mes repères et saisons ;)

Là j'avoue quand je consulte wiki, je ne sais plus trop comment appeler cette famille de végétaux... alliacée, liliacée. amaryllidacée? En tout cas, le genre lui serait allium. On parle d'ail, de ciboulette, d'oignon, de poireau.

En mai, j'utilisais ce qu'il me restait de fleurette d'ail au congélo, des vieux oignons de l'an dernier, des oignons verts (parti en semis dans la maison en fin janvier/début février), et de la ciboulette.

En juin, j'utilise parfois de la ciboulette, parfois de l'ail très jeune du potager, de l'oignon vert (semis intérieur janvier/février de variété pour demeurer en oignon vert). Depuis la mi-juin j'utilise et récolte ma fleurette d'ail de la saison 2014. J'ai planté 3 sortes de bulbes d'ail l'automne dernier. Pour 2 d'entre eux les fleurettes ont été prête à la mi-juin, l'autre sorte arrive à ça récolte actuellement. C'est environ 1 kilo de fleurette d'ail que j'ai obtenu du potager cette année. Personnellement, même si j'aime l'ail, je ne crois me rendre à planter plusieurs milliers de bulbes chez moi pour l'instant. J'en ai planté environ 300 l'automne dernier, ce n'est peut-être pas suffisant pour couvrir toute l'année et les semis de la prochaine année, mais ça fera certainement une bonne portion. Quand il n'y en aura plus on utilisera d'autre membre de cette famille de végétaux.



Maintenant j'attends juillet...

La récolte des bulbes d'ail, la mise à sécher... Les jeunes oignons aussi à l'occasion. J'ai hâte de voir comment se comporteront jusqu'à l'automne (et durant l'hiver) les cultivars d'oignon que j'ai choisi d'essayer cette année. Jusqu'à présent je crois que celui qui réussi le mieux est le cultivar "Red of Florence".

Je regarde pousser aussi les quelques oignons égyptiens (si ma mémoire est bonne c'était leur "nom" j'ai pas plus de détail que c'est un genre d'oignon perpétuel) obtenu l'an dernier dans mon panier de légumes. J'avais alors transplanté les "bébé oignons" qui pendaient sur les queues obtenues. 3 sont réapparus ce printemps et sont entrain de pousser pas trop loin des plants de fraises.

Je fais un mini essais avec les poireaux, je ne sais pas ce que ça donnera.

Je sais déjà que je dois ajouter pas mal de ciboulette dans mon paysage potager. Et pas mal plus d'oignon à botteler (oignon vert couramment appelé "échalotte" au Québec, bien que ce ne soit pas de l'échalotte "française" ;) )...  J'ai volontairement omis d'essayer l'échalotte française cette année, je veux déjà en ajouter l'an prochain. Pour l'instant comme qui dirait, on regarde pousser le tout et on prend bonne note pour les années à venir.



mardi 24 juin 2014

Tartinade fraise et camerise, un essai pour apprivoiser un nouveau petit-fruit



Un essais de cette année, la tartinade fraise et camerise. 

J'ai voulu faire un essais avec la camerise (Lonicera caerulea) pour me familiariser un peu plus avec ce petit-fruit. J'avais déjà goûté le fruit à 2 ou 3 occasions dans les 2-3 dernières années, mais jamais en assez grande quantité pour me faire une idée. Faut voir, l'équivalent d'une tasse de camerise partagé entre 6 personnes, ben ça ne permet pas vraiment de se faire une grosse idée du produit. Alors j'en ai acheté 2 litres (ça fait 1 kilo) samedi dernier pour enfin pouvoir tester plus à mon aise. L'idée étant de savoir si quelques plants de camerisier vont gagner leur place ou non sur le terrain.

Finalement je crois que les camerisiers vont gagner une place. Modéré par contre. Une place pour la diversité et parce que ce fruit vient à maturité un peu avant les fraises et que la période de cueillette vient chevaucher celle des fraises au mois de juin quand on rêve tellement de manger enfin des petits-fuits frais. Le camerisier va gagner une petite place aussi parce que moi et ma cocotte no2 ont a apprécié ce petit goût particulier difficile à décrire. Petit goût rappelant un peu le bleuet, un peu la framboise, un peu la cerise, un peu différent petit-fruit finalement. Par contre je n'en ai pas encore assez mangé pour lui reconnaître facilement son petit goût caractéristique propre à lui-même. Une place aussi à cause de sa rusticité (-40C)

Je vais donc regarder les cultivars de camerisier disponible (une liste de camerisier par ici, d'autres considérations par là) et voir ceux qui retiendront mon attention. Question pollinisation j'en comprends qu'il m'en faudra probablement environ 3 dont un bon pollinisateur. Question de rendement, j'ai lu 1 kg / plant après 3 ans, 4 kg / plant après 6 ans. Alors je figure qu'à terme 3 à 6 plants devraient être plus que suffisant chez nous.

Mais en attendant voici la recette de tartinade de fraise et camerise que j'ai fait et que je trouve intéressante. Moins sucré que la confiture traditionnelle à l'ancienne, mais un gel moins fort aussi. Pour faire cette tartinade j'ai utilisé de la pectine "only blue" (déniché au marché At water) et j'ai réduit de moitié la quantité de sucre par rapport à une confiture traditionnelle. Le "corps" de la tartinade a un goût particulier provenant de l'amalgame de la fraise et de la camerise, puis à l'occasion on croque un morceau de fraise et on en reconnait le goût caractéristique... Ça fait un heureux mélange :) La couleur en pot est assez foncée dû à la camerise, mais sur du pain ça lui donne aussi des reflets mauve-bleuté fort jolis.



Ingrédients:

500g fraises équeuttées
500g camerises
500g de sucre (pour une confiture traditionnelle j'aurais mis 1kg de sucre)
Zeste de 4 limettes
4 limettes pelées à vif

2 c. à thé de pectine only blue

Préparation:

Dans un bol, mettre les fraises et les camerises, 
Piler légèrement au pilon à patate pour briser superficiellement les fruits (surtout les camerises qui ont une peau comme les bleuets)
Ajouter le zeste de 4 limettes et le sucre
Mélanger délicatement.
Couvrir et laisser reposer 24h (mélanger à mi-temps pour s'assurer que le sucre est bien réparti)

Le lendemain, à l'aide d'une passoire (pour moi celle de mon chaudron à pâte), séparer les solides de fruit du jus sucré (le jus est récolté dans mon chaudron à pâte).
Porter à ébullition le jus sucré.
Ajouter les fruits (fraise et camerise) et les  limettes pelées à vif et coupées en rondelle (celles zestées la veille)
Reporter à ébullition en brassant constamment.
Cuire environ 3-4 minutes à partir du retour à l'ébullition.
Soupoudrer la pectine only blue sur le mélange de fruits (l'instruction de la pectine dit de mélanger cette dernière avec une portion de sucre, mais je utilisé la pectine directement sans la mélanger avec sucre car je ne voulais pas en ajouter davantage)
Bien brasser et cuire encore 2-3 minutes en brassant continuellement.

Empoter aussi tôt dans des pots de 250ml, espace de tête 1/4po (4mm)
(faire attention d'enlever les membranes de limettes lors de l'empotage)
Traiter à la marmite d'eau bouillante 5 minutes.
Rendement: 4 pots 250ml et un petit restant de 125ml


lundi 23 juin 2014

Les petits fruits frais (camerise, fraise des bois et fraise cultivée) c'est donc bien bon!



À cette époque de l'année c'est magique, les petits fruits frais nous reviennent en force. Ça fait du bien après un long hiver et un début de printemps tardif. C'est plein de vitamines et ça nous fait sourire.

La dernière semaine d'école, les enfants mangent des fraises des bois en attendant l'autobus. C'est devenu presqu'un rituel! Mes plants de fraises cultivées dans mon spot à l'avant m'ont déjà donné quelques plats de fraises qu'on se partage à la collation ou au dessert. Mes autres cultivars sont tardifs, ils ont des fruits verts actuellement.



Et là l'école est finie! Qui dit fin d'école, dit aussi le début de la saison des fraises cultivées. Dès samedi nous sommes allés cueillir 8 paniers de fraises en auto-cueillette. On bouffe de la fraise en quantité et on commence à faire nos provisions de bonne fraises goûteuses du Québec. J'ai aussi rapporté 2 litres de camerise afin de goûter à ce petit fruit pour la peine et voir si j'en plante quelques buissons ici.


Pour l'instant le verdict est du genre: "Oui, mais il faut laisser beaucoup plus de place aux bleuets qu'aux camerises". Ce qui permet aux camerisiers de gagner un peu d'espace sur le terrain, c'est parce que ce petit fruit vient à maturité avant les fraises et jusqu'au début de la saison des fraises. C'est assez précoce dans la saison et il n'y a pas encore d'autres petits fruits frais disponible. Moi et ma cocotte Élaine, on aime bien la camerise, les autres l'apprécient moins si elle n'est pas sucrée avec sirop d'érable. J'en ai aussi fait une tartinade, la recette suivra un peu plus tard sur le blog.

Alors nous voilà à garnir nos céréales et nos crèpes de camerises, de fraise des bois et/ou de fraises cultivées.

Ça c'est du bonheur pour les papilles de la madame :)


lundi 9 juin 2014

Ail, fleurette d'ail et teigne du poireau, compilation de l'information que j'ai lu jusqu'à présent



L'an dernier (saison 2013), j'ai été chanceuse avec mon ail, aucune teigne du poireau. J'ai donc pu récupérer les fleurettes d'ail de ma centaine de bulbe. L'automne passé, j'ai planté environ 300 gousses d'ail pour la saison 2014.

Depuis la fonte des neiges en avril que je regarde pousser mon ail presque chaque jour. La semaine dernière j'observais beaucoup car j'avais hâte de voir poindre les fameuses premières fleurettes. Jeudi matin, toute excitée je vois poindre les premier signes de quelques fleurs sur quelques plants. Alors là j'étais contente... jusqu'au soir.



Jeudi au souper je retourne voir mon ail pour voir l'évolution des fleurettes observées le matin. Merde, c'est là que je découvre le début des dégâts causés par la teigne du poireau. Ce qui est plate avec la teigne du poireau, c'est qu'on risque de perdre toutes nos belles fleurettes si l'ensemble des plants sont attaqués. Bon si on coupe les tiges affectées on aura toujours les bulbes... mais pas les fleurettes. Comme je n'avais pas eu de teigne l'an dernier, je n'ai mis aucun filet protecteur contre les insectes sur ma parcelle d'ail cette année. Maintenant que je sais qu'elle est ici, je couvrirai l'an prochain avec un filet pour avoir mes fleurettes.

Ce que j'ai décidé de faire cette année, j'ai arracher les plants affectés par la teigne. On consommera ces bulbes immatures d'ail dès maintenant. En espérant limiter leur prolifération cette année car j'aimerais aussi avoir du poireau à la maison.

Petite tournée hier, j'ai trouvé quelques nouveaux plants affectés et mais aussi plusieurs fleurette d'ail non endommagées ont poussé et font maintenant 15-20cm. Heureusement, je suis pas commerciale, je ne vends pas mes légumes à qui que ce soit, le côté esthétique est de moindre importance, et donc je m'organiserai avec "les défauts" causés par ces petites indésirables. Sauf que, j'aime ça récolter mes fleurettes d'ail et pouvoir les consommer à cette période de l'année. Je m'organiserai pour avoir un filet anti-insecte l'an prochain sur ma parcelle d'ail. Ça me semble être une solution envisageable facilement.

Quand même, le fait d'avoir rencontré la teigne du poireau sur mon ail cette année m'a fait chercher plus d'info sur cette dernière afin de mieux la comprendre et de mieux en éviter les dégâts. Je ne suis en rien experte dans le domaine, j'essais juste de trouver de l'info, en comprendre un maximum, analyser et interpréter du mieux que je peux ce que j'en lis afin d'utiliser cette info au mieux pour moi. Il est possible que je fasse des erreurs, car comme mentionné juste avant, je ne suis nullement experte dans ce domaine.

Quelques documents dénichés ici et là:

La teigne du poireau: biologie et impact sur les cultures (Agriculture, pêcherie et alimentation Québec)

Ce document donne de l'info de l'état des choses pour le Québec jusqu'à la saison 2003, mais se base beaucoup sur les données disponible en France pour prédire le comportement ici. Mais on y voit aussi des généralités sur le cycle de vie de cet insecte. Le tout bien synthétisé au tableau de la page 4 du document.

Ce que j'en retiens:

C'est la stade larvaire qui cause des dégâts considérables aux végétaux ciblés (ail, poireau, ciboulette, oignon) en grignottant le tissus foliaire jusqu'à se rendre au bulbe parfois.

Les adultes qui ont hivernés (dernière génération de l'année précédente) commencent à "se réveiller" quand la température nocturne est de 9.5-10C. Toutefois, il faut une température nocturne minimale de 10-12C pour permettre une activité sexuelle.

L'insecte au stade papillon est actif de nuit.

Pour la génération du printemps, on tient compte des degré-jours en base 6 pour évalué le cycle vital. Le temps entre la ponte et l'éclosion des oeufs (donc l'incubation) demande environ 90 degrés-jours en base 6. Si on prend la température à chaque jour sur le site, on saura donc à partir de quand les adultes sont sexuellement actif (température nocturne supérieur ou égale à 10-12C) et vers 90 degrés-jours base 6 plus tard on a une période ciblé pour observer de façon plus accrue s'il y a des dégâts causés par la phase larve de la teigne du poireau et agir au besoin.

Un cycle complet (génération) demande 450 degrés-jours base 6. Le cycle semble être d'environ 40-50 jours au printemps et 35 jours en été.

Au Québec, la teigne du poireau peut avoir 2 ou 3 générations par année. Accroissant le nombre d'individus à chaque génération, donc accroissant le potentiel de dégât causé au fur et à mesure des générations. (plus dramatique pour le poireau que pour l'ail)

Une photopériode inférieur à 15h (moins de 15h de lumière) subit par les larves induit une diapause reproductive (mise en arrêt des fonctions de reproduction jusqu'à l'année suivante). Au Québec ce seuil est atteint fin juillet. Donc les individus adultes nés fin août et par la suite ne peuvent pondre d'oeufs dans l'année en cour et sont appelés à hiverner pour pondre le printemps suivant.

L'hiver causerait une grande mortalité chez la génération adultes hivernantes, donc régulation à la baisse de population et des dégâts.

Cependant, c'est la première génération qui est la plus dommageable pour l'ail (à tout le moins pour la fleurette qui sont détruites par les larves, adieu hampe florale). Les bulbes étant pratiquement à maturité ou déjà à maturité lors de la 2e génération au stade larvaire, cette 2e génération aurait moins d'impact sur l'ail, mais plus sur le poireau.

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Fiche technique, La teigne du poireau, ravageur des cultures alliacées (Ministère de l'agriculture et de l'alimentatio, Ontario, publication 2009)

Dans ce document on voit des images des dégâts causé par la teigne du poireau, de la larve, de l'individus adulte, des oeufs, et de la pupe dans son cocon.

Ce que je retiens de ce document:

Confirmation de 3 périodes de vol des adultes (3 périodes de ponte).

Dans les grandes cultures au Québec, le seuil d'intervention serait de 5% des plants affectés. En Ontario, on se base plutôt sur le nombre d'individus attrapé dans dans les pièges à phéromones pour cibler le moment d'intervention avec des insecticides, soit 7-10 jours après les pointes de vol des teigne adultes.

Pratiques culturales réduisant les populations à des niveaux non-dommageable:
-Rotation culture
-Report de semis
-Enlever vieilles feuilles ou feuilles infestées
-Détruire les larves et pupes
-Récolte hâtive (pour réduire le nombre de la dernière génération)
-Positionnement des cultures sensibles à l'écart des zones infestées
-Destruction des débris de culture après récolte

Les teignes pourraient se déplacer de 100-200m du lieu de leur hivernation.

L'utilisation/installation de filet anti-moustique avant l'activité des femelles est efficace.

Mention d'utilisation potentielle d'insectes prédateurs, parasite ou d'agents pathogènes pour luter contre la teigne du poireau.

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J'ai aussi tiré quelques info du document: Bien protéger son ail contre la teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella) (Rachel Trépanier, MAPAQ) (Je manque de temps actuellement mais je veux fouiller un peu plus les sources sur les prédateurs de la teigne du poireau mentionné dans ce document)

Ce que j'en retiens:

Une liste de prédateurs naturels "spécifiques" de la teigne du poireau:
- Diadromus pelchellus (vient d'europe)
Bracon furtivus fyles
- Conura albifrons (native en Amérique du Nord)
- Itoplectus conquisitor
- Scambus hispae
- Scambus pterophori

Des prédateurs d'ordre général qui peuvent agir sur divers stade de la teigne du poireau:
- Carabid beetle
- Assassin bug
- Damsel bug
- Wolf spider
- centipede

Je trouve l'approche par les prédateurs naturels intéressante, je fouillerai un peu plus. Plusieurs des prédateurs d'ordre général se retrouve déjà chez moi.

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Dissémination d'une guêpe parasitoïde comme moyen de lutte biologique contre la teigne du poireau au Canada. (Agriculture et agroalimentaire Canada, projet réalisé de 2010 à 2013)

Ce que je retiens de ce document:

Diadromus pelchellus est une guêpe qui parasite la teigne du poireau et on veut l'utiliser dans la lutte intégré contre la teigne du poireau dans les zone où la teigne est devenue problématique.

Ce projet comporte un volet expérimental au champ avec des producteur d'ail.

Le volet "effet des filets anti-insecte", montre que ces dernier sont efficaces contre la teigne du poireau pour la culture de l'ail.

Le volet avec la guêpe parasitoïde semble montrer que Diadromus pelchellus peut parasité 50%  des teignes quand elles sont en nombre suffisant. Aussi cette guêpe est capable de survivre à l'hiver dans l'est de l'Ontario.

Comme ce projet s'est terminé l'an dernier, c'est tout ce que l'on sait pour l'instant de l'utilisation de cette guêpe parasitoïde en lutte intégré contre la teigne du poireau.

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Abstract: Potential impact of the native hyperparasitoid Conura albifrons (Hymenoptera: Chalcidadae) on the exotic biological control agent Diadromus pulchellus (Hymenoptera: Ichneumonidae) (Parue dans Biocontrol science and technology, auteurs: JH Miall, PK Abram, N Cappuccino and PG Mason accepté janv 2014) note j'ai accès seulement à l'abstract, j'aurais bien aimé lire l'article au complet.

Ce que j'en retiens:

Nous avons en Amérique du Nord au moins un prédateur naturel de la teigne du poireau, il s'agit du Conura albifrons.

Ce prédateur naturel s'attaque non seulement à la teigne du poireau, mais également à Diadromus pelchellus qu'on voulait introduire en lutte biologique donc peut impacter l'établissement de ce nouveau prédateur (intraguild predation = tuer et manger les compétiteurs potentiel). (peut-être vaut-il mieux miser sur le prédateur Conura albifrons dans ce cas? J'imagine que les études vont sur poursuivre cette saison pour voir la co-évolution de ces 2 insectes dans les champs).



mardi 3 juin 2014

Le gratin aux asperges et csabai



Comme ce plat a vraiment bien rassemblé la troupe hier, il mérite une entrée sur le blog à lui seul ;)
Concocté à partir de divers touski et/ou conserve ouverte trônant dans le frigo, le résultat a cependant été grandement apprécié et sera à refaire (même si on a pas les touski ;) )

Ingrédients:

Environ 2 tasses de riz basmati déjà cuit (un touski!)
4 csabaï d'environ 4 po de long (ou 2 csabai de la charcuterie Hongroise, les miennes sont plus courtes)
L'équivalent d'environ 2-3 bottes d'asperge coupées en tronçons de 3-4 cm (pré-coupées de quelques jours, donc à utiliser là-là)
3 tasses de jus de légumes ou de jus de tomate (un litre ouvert par mes luncheux pour leur boîte à lunch)
Du fromage mozzarella râpé

Préparation:

Blanchir les tronçons d'asperge. Pour ça je mets un fond d'eau dans une grosse poêlonne à fond épais, je porte à ébullition et hop j'ajoute les asperges. Ça cuit environ 2-3 minutes le temps d'avoir un beau vert, mais que l'asperge reste croquante.

Égoutter les asperge et les disposer dans un pyrex.

Ajouter 3 tasse de jus de légume (ou tomate) froid (le mien était au frigo) pour stopper la cuisson de l'asperge.

Couper les csabai en rondelles d'environ 3-4mm et les ajouter dans le pyrex tomate/asperges. Mélanger pour bien répartir.

Ajouter le riz basmati déjà cuit (mais froid car il arrive du frigo lui aussi). Mélanger pour bien répartir.

Garnir le tout avec du fromage râpé et glisser au four à 400F environ 15 minutes car il y a plusieurs ingrédients touski à réchauffer dans ce plat.

Une fois les ingrédients réchauffés et le fromage fondu, mettre le grill (broil) 3-4 minutes pour faire dorer le fromage.

On pourrait certainement faire beaucoup de variante de ce gratin, comme ajouter des lentilles ou des pois chiches, mais en soit il est une bonne base que nous avons franchement apprécié au souper hier soir. Le côté fumé des csabai vient ajouter un petit plus des plus agréable, pour en faire un plat végé je n'hésiterais pas à ajouter un soupçon de fumée liquide ou de paprika fumé.

lundi 2 juin 2014

Quelques plats aux asperges de la dernière semaine puisque l'asperge locale est de saison

C'est le temps des asperges locales. Entre la fête des mères et la fête de pères, (quand on est chanceux jusqu'à la St-Jean) on ne manque pas de se régaler des asperges fraîches de la saison. (c'est comique ça concorde toujours aussi avec le gros de la saison des beubittes qui piquent).

Alors cette fois-ci pas de recettes, justes des photo de quelques trucs cuisinés avec les asperges la semaine dernière. Pour se rappeler, pour se ré-inspirer plus tard. Ben oui car souvent on cuisine et ne mesure rien, comme dirait madame Éphée: c'est l'éphémère quotidienneté des repas ;)

Pis le quotidien éphémère du moment ben c'est l'asperge! Alors on en profite :)

Une soupe simple avec grill-cheese. Soupe qui sera ensuite travesti en velouté en lui ajoutant une purée de pomme de terre le repas suivant
Nouilles crémeuses à l'asperge. Un restant de soupe ou de velouté? Hop un roux de beurre et farine on ajoute de le restant de soupe et de la crème et on enduit nos pâtes favorites de cette sauce avec quelques graines de chanvre
De l'ail (mauvaise herbe du lit d'ail de l'an dernier), des champignons, un filet de chevreuil à partager entre 6 personnes et pleine d'asperges.
Poitrines de poulet en bouchées, ail (mauvaise herbe) sirop de lilas, graines de sésame et riz basmati et monarde
Le croissant sandwich oeuf-bacon-asperge-verdurette


Tchin tout le monde et profitez bien de la nouvelle saison qui s'amorce ;)